Le retour de moi.

Bien le bonjour à toi, Ô mon fan adoré-qui-déprime-grave-au fond-d’un-HP-depuis-qu’on-ne-se-lit-plus.

Je t’ai manqué ? Allez dis-le que tu n’en peux plus, que tu rêves de moi jour et nuit et que tu es dans un état de larve décrépie sans mes histoires à la "mords-moi le noeud". (Je précise que moi, je n'en ai pas... de noeud...).

Bon j'avoue tu me l’as dit, tu l'as même chanté en-dessous ma fenêtre avec ton kazoo, c’est pour ça que je reviens.

Mais tu abuses quand même : plus de 1000 visites quand je n’écris rien, c'est vexant quand même….

J’implore ton pardon ceci dit, je t’ai laissé tombé pendant……. longtemps, troooop longtemps. Et toi aussi tu m'as manqué.

En fait, je suis retournée vivre avec les chèvres parce que j’en étais devenue une à cause de mes deux biquets.

Non je rigole.

Je suis juste devenue maso. J’ai recommencé….. j’en ai 3 maintenant.…. Trois "Zinzins de l'espace" Et vomir, grossir, manger, dormir, se faire tritouiller le vagin tous les mois toussa, ça prend du temps. Enfin, ça m’a surtout pris tout le courage qu’il me restait pour écrire. Et puis j’ai dû retravailler entre deux aussi. Enfin pas longtemps, je te rassure. Juste assez pour qu’on ait le temps de me dire que je suis qu’une vilaine cassoc qui pond des gosses juste pour pomper la CAF et l’économie française.

Et ouais, la crise, c’est moi.

Bref il y en a eu des aventures, mais ne t’inquiète pas. Je fais mon come back, je vais te le raconter tout ça. Chaque chose en son temps.

Donc pour t’aider à comprendre ce que je vis en ce moment, je vais faire simple. Et puis ça me permettra de revenir en douceur, sans doigt perdu quelque part, ni vent arrière et autres joyeusetés avec lesquelles je t'ai déjà familiarisé.

Koh Lanta, en fait, c’est le Pays de Oui-Oui à côté de ma vie à moi.

 

Regarde bien:

La voiture de Zhom.

Je sais qu'en ce moment tu dois être branché politique. Je t'en parlerais bien, mais je sais pas si ce serait vraiment rigolo. Et puis je préfère que tu te bidonnes en lisant mes aventures plutôt qu'on se tape dessus parce que, forcément, j'aurais raison (Humour hein!, je plaisante!). Alors je vais te parler d'un sujet de société un petit peu plus fun.

Donc voilà. Aujourd’hui, j’ai décidé de braver le danger. Pour aller en courses. Je suis une dingue, j’ai pris la voiture de zhom.

Enfin la « voiture », sa bétaillère en fait. Un beau break vieux de vingt ans, long comme un semi-remorque, rutilant comme une brouette de 1912, silencieuse comme une pétoire sans pot d’échappement. Un régal. Et verte. Un beau mélange vert pomme - mucus de sinusite. Cette voiture, c’est un haricot vert radioactif géant.

Pour monter dedans, c’est technique. Il faut insérer la clef tout en tirant la poignée et donc la portière. Oui, parce qu’en fait, la portière conducteur a décidé de divorcer des autres portières. Elle est devenue folle, elle ne veut plus faire comme les autres. Tu veux l’ouvrir : le loquet monte et descend indéfiniment. Faut choper le quart de seconde qui te permettra d’ouvrir. Ou alors, tu passes par le côté passager. Ou alors tu te sers de tes deux mains et de tes pieds et tu fais comme je t’ai dit.

Procréation Internetement Assistée (amis poètes, s'abstenir au fait...)

Avoue-le, je t’ai manqué. M’enfin, dis pas non, je pourrais me vexer !

En fait, je crois que j'ai une vie de dingue. Mais ces derniers temps, j’ai rencontré beaucoup de monde. Des futures mamans pour la plupart. En vrai, en virtuel, au téléphone, bref, j’ai papoté. Et puis ça m’a rappelé des souvenirs.

 

Quand on veut un bébé, en général, on devient débile.

 

Enfin, « on »… MOI surtout (et toi aussi, j’en suis sûre.)

 

On ne veut pas en parler autour de soi, pour pas que ça se sache.  Alors, on préfère en parler à la terre entière. Sur un forum. Public. Lu par tous. C’est plus discret.

Grâce à lui, te voilà devenue la « psychopathe-de-l’ovu », «  la docteur-ès en glaires du web ».

Contrôle Technique Pédiatrique (ou l'art de passer pour une mère dingole incompétente).

L’avantage d’avoir des enfants en bas âge, c’est que toi, madame (ou monsieur), maintenant, en plus d’un ostéo, d’un psy, d’un toubib, d’un dentiste, d’un gynéco, d’un ophtalmo, d’un oto-rhino, d’un gastro, ben maintenant, tu as un pédiatre.

 

Même qu’il devient LE mentor de ta vie, de l’éducation, de TOUT. Tes phrases commencent par « Mon pédiatre a dit que…. ». Enfin surtout quand tu n’as qu’UN enfant. Quand tu en as DEUX, c’est plutôt « Il commence à me gonfler, le pédiatre, à dire que… ». Je n’imagine même pas quand t’en as 3. Ou 7. Ou 12. Ou 251. (M’enfin là ton utérus doit commencer à faire la tronche un peu …)

 

Je ne sais pas toi, mais moi, quand j’y vais, grâce aux miens (d’enfants), le « irritable » de l’utérus se transforme en « enragé », « embarrassé », «dégoûté », « déshonoré », « révolté », « scandalisé » et surtout, « éreinté ».

Ca te parle ? Non ? Explication.

 

L'après d'avant, 2ème partie.

Oui je sais, j’ai ENCORE tardé pour poster. Tu peux sortir le martinet, j’assume ! Mais pour me faire pardonner, voici le 2^ème round de l’après d’avant que je t’avais promis !

Are you ready?

Yes?

Let's gooooooooooooooooooooooooooooooooooo!!!!

L’après d’avant, 1ère partie.

Je sais pas vous, mais quand j’ai un jour imaginé à quoi ma vie allait ressembler avec des enfants, j’ai dû croire que j’allais vivre au Pays des Bisounours. On se dit toujours, « moi, quand j’aurais des enfants…. » ouais mais justement… quand on commence à sortir ce début de phrase merdique, c’est qu’on n’en a pas, et donc on ferait mieux de la fermer. Parce qu’en face, quand ceux qui ont des moufflets nous écoutent, en général, on se prend un peu pour des « Jean-Michel Jmelapète » alors qu’eux nous voient comme des « Joss Remballe » (t’as vu la culture hein ??? Ca dépote !)

Quelques exemples :

La mare aux ouin-ouins.

Aujourd’hui, il fait soleil. Chose tellement rare que quand il fait soleil, la famille ne sent plus péter et sort de son trou.

Et va voir les canards.

Et quand on sort, ça plaisante pas. On se met sur notre 31. Les Bidochons peuvent poser chez Vogue et nous, dans Tata Yoyo magazine.

Celle qui craint le pâté, c’est BB1.

Franchement, dans 16 ans elle m’en voudra de l’avoir habillée comme ça. Privilégier le pratique à l’esthétique, faut dire, c’est pas très malin. On aurait dit Ramoutcho Duss qui chantait « fous ta cagoule, pays merveilleeeeeeeeeeuuuuuuuuuuxxxxxx !!!! ».